Les associations de jeunesse et d’éducation populaire habilitées à la formation au BAFA-D signataires des présentes propositions, se sont attachées depuis le début de la crise, à respecter scrupuleusement les consignes sanitaires et à adapter leurs méthodes et organisations avec beaucoup d’agilité. Suite aux annonces présidentielles du 31 mars, nos équipes se sont mobilisées pour redéployer les sessions de formation sur l’ensemble du territoire. Elles se sont conformées au nouveau calendrier scolaire dans le strict respect des protocoles en vigueur afin de sécuriser chacun des temps attachés à ces sessions (formations, pauses, repas, etc.).
Le décret 2021-384 du 2 avril 2021, les déclarations ministérielles et leurs interprétations par la DJEPVA puis les DRAJES ont généré des consignes contradictoires, plongeant les acteurs de nos associations ainsi que les stagiaires inscrits et leurs familles, les encadrants (dont certains bénévoles, militants) dans une situation d’incertitude totale. L’interruption sans aucune prévenance, à travers une FAQ sur les réseaux sociaux, à 2 jours du lancement des sessions, a été vécue comme un acte administratif exorbitant au cadre réglementaire fixé.