Les Ceméa s'engagent et pensent les actions de demain. Retrouvez les prises de position des Ceméa suite à la crise sanitaire du Covid 19
- Pour que vivent les colos
La pandémie pourrait avoir raison des colonies de vacances, déjà menacées par la marchandisation rampante des loisirs des enfants. C’est tout un patrimoine pédagogique et éducatif qui risque de disparaître.
Tribune parue dans Libération le 24 avril : https://www.liberation.fr/debats/2020/04/24/pour-que-vivent-les-colos_1786197
- Des colonies éducatives et émancipatrices, c'est à dire ?
Des colonies éducatives et émancipatrices, c’est-à-dire, des centres pour partir et profiter des vacances, mais aussi pour préparer la rentrée. Dans notre héritage de l’éducation populaire aux Ceméa, nous avons eu bien des débats : oui les centres de vacances, la colo sont des lieux d’apprentissage, de socialisation que nous souhaitons le plus accessible possible au plus grand nombre.
Tribune parue sur le blog de Mediapart le 16 avril : https://blogs.mediapart.fr/cemea/blog/160420/des-colonies-educatives-et-emancipatrices-c-est-dire
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Gardons-nous du tout numérique, stopcovid l’appli de trop !
Les Ceméa souhaitent porter la position de surseoir immédiatement à la mise en place de cette application qui présente une menace pour les libertés individuelles … Ils soutiennent un texte argumenté, écrit à l’initiative du Comité “Enfants et Écrans” dans lequel ils sont très actifs, comité créé dans la dynamique du Collectif Enjeux e-médias, dont les Ceméa assurent la Présidence.
- Reprise des actions d'éducation dans la nature
Avant la crise, les acteurs de l'éducation à l'environnement alertaient déjà des effets d'un manque de nature sur le développement physique et psychologique de l'être humain. De nombreuses études scientifiques démontrent les bienfaits d'un contact régulier avec notre environnement naturel.
Devant l'urgence de préparer l'après confinement et de permettre aux actions d'éducation dans la nature de reprendre, nous avons travaillé collectivement au sein de deux comités de pilotage du Réseau Ecole et Nature à la rédaction de deux documents complémentaires :
Une tribune Après le confinement, apprenons dehors ! pour sensibiliser à l'importance de faire classe en plein air et de remettre les élèves au contact de la nature après deux mois entre les murs.
Un communiqué de presse Pour le retour des activités d'éducation nature dès le 11 mai pour demander le maintien des interventions en milieu scolaire et des séjours en plein air.
- Vers un déconfinement éducatif coconstruit
Une concertation large doit se mettre en place avec tous les acteurs éducatifs concernés par le quotidien de l’école : personnels de l’Éducation nationale, collectivités locales, parents et associations complémentaires de l’Enseignement public, intervenant dans les temps scolaires et périscolaires.
Les objectifs doivent être d’abord d’assurer la sécurité sanitaire mais aussi de redonner aux élèves, aux enfants et aux adolescents, les repères qu’offre un cadre éducatif collectif.
- Attention : risque majeur de privatisation de l’éducation mondiale !
Avec la crise du coronavirus, de nombreux acteurs de la société civile redoutent que les “marchands de l’éducation” ne s’engouffrent dans l’opportunité offerte par cette crise. Un sujet à hauts risques qui pourrait transformer l’éducation comme un simple marché et pénaliserait une nouvelle fois les plus pauvres.
- Coronavirus : « Monsieur le Président, appelez à ne pas oublier l’Afrique ! »
Un collectif d’associations dont les Ceméa, œuvrant dans le secteur du développement par l’éducation, exhorte Emmanuel Macron à ne pas sacrifier les solidarités internationales, dans une tribune diffusée par le journal Le Monde.
- Les inégalités sociales et territoriales renforcées par l’enseignement à distance
L’apprentissage à distance apparaît comme une solution en période de confinement. Mais cette situation engendre et révèle des inégalités sociales à l’accès au numérique (zones blanches, métiers inappropriés) et révèle le manque de formation à la fois des enseignants et des enfants pour apprendre de cette façon. Il soulève aussi la question de la protection des données. Dans cette période les associations d’éducation populaire ont fait preuve d’initiatives et développé des ressources pour palier ces difficultés. Solidar demande à ce que les organisations de la société civiles soint impliquées dans le développement de la digitalisation de l’éducation et partie prenante des décisions (plus de détail dans le communiqué ci-joint). Les Ceméa soutiennent cette revendication et ont participé le 28 Avril à une conférence organisée par Solidar en lien avec le parlement européen « Numérique et Citoyenneté ». Nous avons présenté les alternatives proposées pendant le confinement avec les espaces Zourit.net